La pensée économique et la philosophie politique envisagent plus volontiers le développement que le déclin. Albert O. Hirschman, à qui l'on doit d’importantes contributions sur la croissance, conteste cette simplification et introduit la considération du déclin dans l’analyse économique elle-même. Read More
La pensée d'Hirschman s’organise autour des deux moyens dont dispose le public pour exprimer son mécontentement : la défection (exit), c’est-à-dire la fuite de la clientèle s’il s’agit d’une entreprise ou la démission dans le cas d’une institution, et la prise de parole (voice), c’est-à-dire une action menée de l’intérieur par ces mêmes parties. L’ouvrage est consacré à l’examen de ces deux voies et à leur interaction.
Rapidement, la réflexion de l’économiste s’élargit, car ce double mécanisme s’applique également aux institutions les plus variées : groupes spontanés, associations volontaires, partis politiques, administration, mariage, etc. Ce thème est devenu pour lui une façon d’analyser certains processus économiques qui semblaient devoir éclairer tout un ensemble de phénomènes sociaux, politiques et même moraux.
Cinquante ans après la rédaction de cet ouvrage, le modèle d’Albert O. Hirschman a conservé toute sa force opératoire : il s’applique par exemple admirablement, quoique d’une façon particulière, aux comportements des habitants de la RDA avant et après la chute du Mur.
Introduction
Chapitre 1 Un nouveau rapport à l'engagement féminin (1955-1980)
L' ambivalence fondamentale de l'engagement féminin catholique (1930-1960)
Le déclin d’une religiosité traditionnelle (1955-1965)
Intégrer le religieux à l’action sociale (1965-1975)
L’ engagement féminin à la lumière du Concile (1960-1975)
Et la place des femmes dans l’Église ?
Sécularisation et pluralisme : vers un christianisme socioculturel
(1970-1980)
L’ éducation populaire : de l’apostolat à la culture, de la famille à la société (1970-1980)
La contestation des femmes (1970-1975)
Un nouveau souffle pour l’action politique (1970-1980)
Chapitre 2 Soutenir l'épanouissement de la femme moderne (1955-1980)
La promotion féminine « bien comprise »
L’ égalité au sein du couple
L’ incontournable maternité
S’adresser aux travailleuses
Ramener les travailleuses au foyer (1950-1970)
Formation des jeunes filles et métiers féminins
L’égalité professionnelle
Résistances au changement (1970-1980)
Le souci de la conjugalité (1955-1965)
Valorisation de la sexualité
Morale conjugale et contraception
La sécularisation de l’intime (1965-1970)
Une éducation catholique à la contraception (1970-1980)
Sécularisation de la loi et pluralisme à la belge
Contraception chrétienne et contraception féministe
Le poids d’un front catholique contre l’avortement (1970-1980)
Une mise en débat délicate
Une dissidence contenue
Former les militantes à leur devoir de citoyennes
Convaincre les femmes de s’engager en politique
« Voter femmes » ?
Vers des mouvements subventionnés d’éducation permanente
Une identité chrétienne
Professionnalisation et militantisme
L’ émergence d’un nouvel idéal
La reconnaissance du féminisme.
La prise de parole des femmes divorcées
Les femmes unies contre la crise
L’ autonomie, une autre définition de l’égalité
La diversification des formes familiales
Encourager l’indépendance financière des femmes
Repenser l’égalité professionnelle
L’ exemple du travail à temps partiel
Le ralliement à la dépénalisation de l’avortement
Les deux visages de Vie féminine
Un soutien chrétien à la dépénalisation
Les femmes face à l’autorité ecclésiale
Conclusions
Encadrer un grand nombre de femmes
De la prééminence des équipes dirigeantes
Catholicisme et féminisme
Catholicisme et émancipation
Où sont « les femmes » ?
Bibliographie