Cet ouvrage est une étude approfondie de l’évolution de la coopération internationale concernant les grands défis mondiaux. Read More
La coopération multilatérale peut-elle se développer sans qu’existe une puissance hégémonique, comme le furent les États-Unis au cours des décennies qui suivirent la deuxième guerre mondiale ? Pour répondre à cette question cruciale, Robert Keohane analyse les institutions – les « régimes internationaux » – qui ont permis la coopération dans l’économie politique internationale et décrit l’évolution de ces régimes à mesure que s’érodait l’hégémonie américaine. Il bat en brèche l’idée selon laquelle le déclin de l’hégémonie des États-Unis rendrait la coopération impossible et considère de façon critique les théories qui présentent les régimes comme de simples instruments qui favorisent la coopération entre des acteurs étatiques égoïstes.
Dans les éditions successives de son ouvrage, l’auteur aborde aussi le problème de la coopération après la fin de l’Union soviétique et le retour en force des États-Unis dans les questions liées à la sécurité, et passe en revue les travaux récents consacrés au sujet. Il revient sur le rôle de plus en plus important des réseaux transnationaux dans la communication et souligne l’intérêt de la théorie institutionnaliste de la coopération pour répondre aux défis posés par le changement climatique.
Recommendation
(Extrait de l'Introduction de Mario Telò, professeur chaire J. Monnet de Relations internationales à l'Université libre de Bruxelles et à la LUISS de Rome.)