Une théorie économique de la démocratie - EUB
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Une théorie économique de la démocratie


Première édition
Préface de Pascal Delwit
Traduit par Paul-Louis van Berg

L’ouvrage de Downs est devenu l'un des ouvrages scientifiques les plus lus et les plus cités au monde. Abondamment loué, critiqué ou amendé, La théorie économique de la démocratie est un livre incontournable dans l’étude de la démocratie, des partis et des comportements électoraux. Sa traduction en français est un événement. Lire la suite

En 1957, Anthony Downs publie un ouvrage retentissant. Il applique à la démocratie, à l’action des partis politiques et à celle des électeurs, de même qu’aux politiques publiques qui sont menées, une approche aujourd’hui centrale dans la science politique américaine : celle du choix rationnel.

Transposant de nombreux concepts et approches de la science économique, où les consommateurs et l’entreprise sont supposés agir sur la base d’une rationalité bien comprise sur un marché, Downs développe une exceptionnelle approche de logique formelle des électeurs et des partis dans le cadre d’un « marché électoral » et du fonctionnement de la démocratie.

Rompant avec des courants plus idéalistes, présentant l’action politique fondée sur des motivations altruistes dans le chef des électeurs et fixée sur le bien-être dans celui des partis, Downs contredit aussi une bonne partie des modèles naissants de sociologie électorale américaine ; celui du déterminisme sociologique de l’École de Columbia et, plus tard, du déterminisme psycho-affectif de l’École de Michigan. L’électeur se comporterait électoralement en collectant et en évaluant, au moindre coût possible, l’information nécessaire pour opérer le meilleur choix électoral eu égard à sa situation. En parallèle, les partis agiraient pour conserver ou conquérir un socle majoritaire.


Livre broché - En français 10,50 €
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Spécifications


Éditeur
Éditions de l'Université de Bruxelles
Auteur
Anthony Downs,
Préface de
Pascal Delwit,
Traduit par
Paul-Louis van Berg,
Collection
UBlire | n° 21
ISSN
20321287
Langue
français
Catégorie (éditeur)
> Business & Économie
Catégorie (éditeur)
> Science politique
BISAC Subject Heading
POL032000 POLITICAL SCIENCE / Essays
Code publique Onix
06 Professionnel et académique
CLIL (Version 2013-2019 )
3283 SCIENCES POLITIQUES
Subject Scheme Identifier Code
Classification thématique Thema: Sciences politiques et théorie

Paperback


Date de publication
28 août 2007
ISBN-13
978-2-8004-1395-2
Ampleur
Nombre de pages de contenu principal : 288
Code interne
1395
Format
160 x 240 x 23 cm
Poids
525 grammes
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Sommaire


Préface | Michelle PERROT
Introduction – Choisir l'histoire des femmes ! | Régine BEAUTHIER,
Catherine JACQUES et Valérie PIETTE
PREMIÈRE PARTIE – Femmes et sciences
Créer. Hier et aujourd'hui. Les femmes et les sciences
Variations nationales
Premières interrogations
Les femmes hors de la raison
Le XIXe siècle ou le triomphe du sexisme
Le mythe de l’objectivité
Conclusion
Marie Curie et le radium : l’information et la légende en Belgique
Heurts et malheurs de l’information scientifique
Un test : les Conseils de physique Solvay
Une information sporadique et progressivement déviée
Le décès de Marie Curie
Images et mirages : les étapes d’une légende
Des images contradictoires
Un modèle pour manuels de morale
« A fine stimulant for the heart »
Histoire des femmes, histoire de genre
De l’histoire sociale…
… à l’histoire des femmes
Pas de sources pour les femmes ?
      L’événement et le non-événement
      La périodisation, trame de l’histoire
Le genre
Pour conclure : de nouvelles perspectives ?
De l’histoire des femmes aux études de genre
De l’histoire militante à l’histoire scientifique ou la découverte du « continent noir »
La grande déception de mai 68
Du « positivisme de l’urgence » à la théorisation
Des apports spécifiques ou des progrès pour l’histoire en général ?
Le genre : une voie de garage pour l’histoire des femmes ?
Histoire des femmes, histoire du genre, histoire des hommes…
Conclusion
DEUXIÈME PARTIE – Femmes dans l’espace public
Genre et citoyenneté en Belgique. 1885-1921
Une citoyenneté à deux vitesses
Le féminisme laïque à l’épreuve du suffrage
Le contexte intellectuel et politique
      Les influences intellectuelles
      L’évolution de la lutte des partis
Conclusion : un suffrage qui conforte la construction des genres
Les femmes et la citoyenneté politique en Belgique L’histoire d’un malentendu
Le citoyen de 1831 : un homme qui possède
1850-1880 : l’égalité par l’éducation ?
1890-1914 : le détournement politique du féminisme
Le bilan du « long XIXe siècle »
Le vote communal, une première avancée ?
Conclusions
Le suffrage féminin en Belgique (1830-1921). Arguments et enjeux
Electeurs, électrices : un parcours et des enjeux différents
Un premier obstacle : les discours masculins
L’électorat au XIXe siècle : une fonction et non un droit
Pratiques et discours féminins
Conclusions
Libéralisme, féminisme et enseignement des filles en Belgique au XIXe
et au début du XXe siècle
De l’intérêt des regards croisés
Un premier préalable : les mots
Deuxième préalable : les contenus
Une réflexion féministe précoce et structurée (1830-1850)
L’indispensable rencontre avec le libéralisme
Conclusions
TROISIÈME PARTIE – Discours, modèles et représentations
Vivre seule au XIXe siècle. Une approche historique
Femmes seules, femmes mariées : la tyrannie de la minorité
Etat, condition, trajectoires : les causes de la solitude et le regard de la société
      Solitudes involontaires, solitudes sous influence, solitudes sous contrôle
      Les célibataires
      Les veuves
      Les divorcées
      Femmes de condamnés, femmes condammées
Conclusions
Le modèle de la femme au foyer en Belgique avant 1914
La femme au foyer : un paramètre de la question sociale
      L’éducation, garante de l’ordre social
      Un jugement révisé en fonction des luttes politiques
            La question scolaire
            Le débat sur la réglementation du travail des femmes et des enfants
Les écoles ménagères : une solution à la question sociale ?
      Un modèle « opérationnel » après les émeutes de 1886
      Un relais important : les Congrès des Œuvres sociales à Liège
      Un concept à géométrie variable
            Apprentissage ou mission « naturelle » ?
            L’interprétation patronale
            L’interprétation ouvrière
Un réseau d’enseignement ménager à partir de 1889
      Les objectifs de l’enseignement ménager
Conclusion
Les paysannes belges aux XIXe-XXe siècles
Les mal aimées de l’histoire des femmes
L’occultation économique : un travail toujours mal comptabilisé
      Des effectifs toujours sous-estimés
Une réalité concrète : l’indispensable labeur des paysannes
Organiser et encadrer les femmes rurales
      La prise en charge du politique : la Société d’Economie sociale
      Un tournant : « Le rôle social de la fermière »
Former les jeunes filles : l’enseignement ménager agricole
Encadrer les adultes : les Cercles de Fermières
L’entre-deux-guerres : bis repetita
La double mission des femmes rurales
      Maintenir la foi et les traditions familiales
Conclusions
QUATRIÈME PARTIE – Femmes et guerre (1914-1918)
Réflexions sur genre et guerre en Belgique (1914-1918)
La situation particulière de la Belgique
Les conditions de travail
Des changements de mentalité ?
Conclusions
La symbolique de la souffrance. Les infirmières en 1914-1918
Une guerre à laquelle on ne voulut pas croire
L’intervention de la Croix-Rouge
La confusion indescriptible des débuts
      Partout des soignantes…
      La maîtrise des nurses anglo-saxonnes
      Silhouettes étonnantes
      Une réorganisation systématique
En Belgique occupée
Aux confins du mythe : l’infirmière du front
      L’Ambulance de l’Océan ou le creuset anglais du nursing belge
      Statut et rémunération des infirmières
Des tensions internes
      Infirmières et soldats
      Dans la tradition catholique : l’hôpital Sainte-Elisabeth à Poperinghe
Conclusions
La résistance des femmes en Belgique occupée (1914-1918)
Introduction
Une guerre qui interfère dans les rapports sociaux de sexes
Les femmes et les réseaux de résistance
Les motivations de l’engagement féminin
      La question des sources
      Un patriotisme semblable à celui des hommes
      Le désir d’agir
      Allier foi et patriotisme
      « Nature » féminine et compassion maternelle
      Se réaliser
      La lutte contre la « barbarie »
      Une activité rémunératrice
Des engagements récurrents
Conclusions
Bibliographie

Extrait


Introduction