Le sondage indirect - EUB
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Le sondage indirect

Ou la méthode généralisée de partage des poids
Première édition

En signant le premier ouvrage consacré au sondage indirect, Pierre Lavallée comble une lacune dans les recherches portant sur la théorie des sondages. Lire la suite

Jusqu’à présent, la plupart des méthodes de sondage proposées cherchaient à estimer des paramètres d’une population en prélevant un échantillon sélectionné directement à partir d’une base de sondage constituée des unités de cette population. L’idée défendue ici par Pierre Lavallée va plus loin puisqu’elle propose d’estimer ces paramètres en échantillonnant non pas la population concernée, mais une autre population ayant des liens avec la première.

Chercher de l’information auprès d’enfants en sélectionnant des parents ou se renseigner sur des filiales des entreprises à travers les maisons-mères, tout en conservant les propriétés statistiques des estimateurs ainsi construits, représentent des exemples de problèmes concrets réels auxquels la démarche proposée offre des solutions élégantes.


Livre broché - En français 18,34 €
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Spécifications


Éditeur
Éditions de l'Université de Bruxelles
Co-éditeur
Éditions Ellipses
Auteur
Pierre Lavallée,
Préface de
Jean-Jacques Droesbeke,
Collection
Statistique et mathématiques appliquées | n° 3
ISSN
07770731
Langue
français
Catégorie (éditeur)
> Mathématiques
BISAC Subject Heading
MAT029000 MATHEMATICS / Probability & Statistics
Code publique Onix
06 Professionnel et académique
CLIL (Version 2013-2019 )
3051 SCIENCES FONDAMENTALES
Subject Scheme Identifier Code
Classification thématique Thema: Probabilité et statistiques

Livre broché


Date de publication
12 octobre 2015
ISBN-13
978-2-8004-1593-2
Ampleur
Nombre de pages de contenu principal : 176
Code interne
1593
Format
110 x 180 x 11 cm
Poids
132 grammes
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Compte rendu

- Bulletin Quotidien Europe, 11520. Supplément Bibliothèque européenne, 1132. 30 mars 2016
Source
Michel Theys
"De prime abord, des questions posées en quatrième de couverture incitent au doute, à la circonspection. Est-il bien pertinent de se demander aujourd'hui, par exemple, si l'on assiste « à l'émergence d'un super-État européen », alors que les citoyens européens peuvent à bon droit redouter l'implosion de l'Union sous les effets conjugués des pressions exercées par les réfugiés et des bricolages peu glorieux du Conseil européen ? Est-il sage de se demander si le monde restera structuré « par l'État-nation et ses chimères d'homogénéité culturelle, de souveraineté populaire », alors que prospèrent politiquement les Orban, Szydlo et autres Fico ? En réalité, au-delà des contingences de l'actualité, le sujet que traite le Pr. Foret dans ces pages est parfaitement pertinent puisqu'il consiste à « repenser l'articulation de l'État à l'Europe » en sachant que la notion d'État est liée de manière viscérale à l'histoire de notre continent, au point même d'être une caractéristique de l'européanité.

Sommaire


Introduction
I.  Une tradition de l’État en Europe constamment réinventée
II. Repenser l’articulation de l’État à l’Europe
CHAPITRE I – De l’État à l’Europe
I.  L’Union européenne, expérience politique inédite héritière de l’État
II. Genèse : un État différencié pour une société intégrée
     1. La fonction de l’État : garantir l’unité du corps social
     2. Les moyens de l’État : spécialisation, centralisation de la coercition, institutionnalisation
          A. La spécialisation des agents étatiques
          B. La centralisation de la coercition
          C. L’institutionnalisation
III. Développement comparé de l’État en Europe : entre spécificités nationales et convergence
      1. Des déterminants qui produisent des effets contrastés
           A. L’État comme résultante de l’évolution économique
           B. L’État comme résultante de l’évolution culturelle
      2. Des déterminants qui favorisent des convergences
           A. Un État en expansion
           B. Un État en mutation
IV. Typologie : État fort, État faible et « accrochage » à l’Europe
      1. Qu’est-ce qu’un État fort/faible ?
      2. Études de cas
           A. Grande-Bretagne : un État faible ambigu
           B. France : État fort absolu ?
           C. Allemagne : État fort inachevé et corrigé
           D. La Belgique : État éprouvette pour l’Europe
           E. Les nouveaux États membres en voie de normalisation ?
V. Conclusion
CHAPITRE II – Un État européen ?
I.   L’intégration européenne, rupture ou continuité de l’évolution politique en Europe ?
     1. Les formes de l’évolution
     2. Les déterminants de l’évolution : la paix, l’économie et la culture
     3. L’intégration européenne : hasards, hybridation et compromis
II. Nature de l’ordre politique européen
     1. La dynamique de l’intégration : une Europe politique autonome
         ou dominée par les États ?
          A. Plus qu’une organisation internationale : la théorie de l’engrenage
          B. Le pouvoir aux États : l’intergouvernementalisme
     2. L’UE dans la typologie des systèmes politiques
          A. Une fédération qui marche sur la tête
          B. L’UE comme consociation d’États : modérer mais figer les différences
          C. Une autorité de régulation légitimée par ses résultats
          D. L’Union européenne, empire bienveillant et asymétrique
III. Conclusion
CHAPITRE III – Une Europe des États ?
I.   L’UE comme forme de gouvernement
     1. Redistribution, mutation et justification du pouvoir
          A. L’UE comme centre imparfait
          B. Des États-nations aux États membres
          C. L’intégration européenne comme reformatage de la communication politique
     2. Les enceintes institutionnelles de la politique européenne
          A. « L’exécutif européen »
          B. « Le législatif européen »
          C. Les instances de contrôle
          D. Les corps consultatifs, les agences européennes et les banques
     3. La gestion du conflit politique au sein de l’UE
          A. Intégrer les visions divergentes de l’Europe au sein des institutions
          B. Concilier des valeurs antinomiques dans l’action publique européenne
          C. Faire face à la contestation dans la société civile et l’espace public
II. L’UE comme forme de communauté politique
     1. L’UE comme espace d’interactions asymétrique
          A. Le transactionnalisme ou une théorie des flux sélectifs
          B. L’UE en quête éperdue d’un espace public et d’une opinion publique
     2. L’identité européenne comme dynamique communicationnelle en redéfinition perpétuelle
          A. La communication comme reconstruction permanente des identités
          B. L’identité européenne au niveau individuel et collectif
III. Conclusion
Conclusion
Bibliographie

Extrait


Introduction