Selon Ibn Khaldūn, la poésie constituait « les archives des Arabes, leur science, leur Histoire et leur sagesse. » Parmi les poètes passés à la postérité, quelques-uns revendiquaient fièrement leurs origines africaines, souvent associées à la servitude. Ce livre vous fera découvrir leurs vers, véritable témoignage de leur condition sociale. Read More
La poésie a toujours été l'art privilégié des Arabes – selon Ibn Khaldūn, le célèbre historien du 14e siècle, elle constituait même « leurs archives, renfermant leur science, leur Histoire et leur sagesse. » Parmi la longue liste de leurs poètes passés à la postérité, depuis la période préislamique jusqu'au Moyen-Âge, quelques-uns revendiquaient fièrement leur teint noir, parfois associé à leur bédouinité, mais surtout à leurs origines africaines. En effet, le monde arabe a de tout temps été en contact avec l'Ethiopie d'abord, le reste de l’Afrique ensuite. Ce livre vous fera découvrir les vers de poètes célèbres comme 'Antara ibn Shaddād – valeureux guerrier d’avant l’islam, fils d’une esclave éthiopienne devenu quelques siècles plus tard le héros d’une grande épopée – et de poètes moins connus comme Sulayk le brigand, voire anonymes, mêlant poésie guerrière et poésie d’amour, louange et satire, amertume et fierté, résilience et résistance.
Au-delà de leur indéniable beauté, ces poèmes – allant de quelques vers seulement à de véritables odes – constituent un réel témoignage de l’intérieur à propos de la condition sociale des Africains dans la société arabe à travers les siècles, les séquelles de l’esclavage étant l’un des sujets qu’ils abordent de manière récurrente, sans pour autant s’y limiter. D’une certaine manière, ils répondent aux autres poètes qui tantôt les moquent, tantôt les vantent, en créant leur propre sensibilité, leurs propres métaphores, leur propre humour.
Chapitre I - Les ambivalences de l'ordre juridique international
I. Le droit international, une belle histoire ?
II. Le droit international est-il du « droit » ?
III. Qui peut et comment doit-on interpréter le droit international ?
Première partie - Les sujets de l'ordre juridique international
Chapitre II - La création de l'Etat
I. L'existence de l'Etat, une question de fait ? La théorie des éléments constitutifs et ses ambiguïtés
II. La création de l'Etat, une question de droit ?
III. La reconnaissance, déclarative ou constitutive de l'Etat ?
IV. La succession d'Etats : quel rôle pour le droit ?
Chapitre III - Les frontières de l'Etat
I. L'accord comme critère fondamental de délimitation : la relativité de la frontière
II. Le principe de l'uti possidetis juris : un substitut à l'accord ?
III. Le cas des frontières maritimes et spatiales : la mer et l'espace, « patrimoine commun de l'humanité » ou espaces à partager entre Etats ?
Chapitre IV - L'exercice de la souveraineté
I. Une souveraineté encadrée par le droit : un paradoxe ?
II. Les compétences nationales des Etats confrontées aux impératifs de la coopération
III. Le principe de non-intervention : une limite générale à l'exercice par les Etats de leur souveraineté ?
IV. Les immunités comme limites spécifiques à l’exercice de la souveraineté : entre intérêts étatiques et aspirations morales universelles
Chapitre V - Les organisations internationales
I. La définition et la personnalité juridique de l’organisation internationale : institution propre ou simple résultat d’un accord entre Etats ?
II. Les compétences des organisations internationales : fruit de l’attribution par les Etats ou pouvoirs autonomes ?
III. L’Organisation des Nations Unies, incarnation de la communauté internationale ?
Chapitre VI - Les personnes privées
I. Le développement des droits humains : portées et limites de lʼuniversalité
II. Les mécanismes de mise en oeuvre : au-delà de l’Etat ?
III. Le développement des obligations pour les individus : un droit de la « communauté internationale » ?
Deuxième partie - Les sources du droit international
Chapitre VII - La coutume
I. La place de la coutume dans le système des sources du droit international : les approches volontariste et objectiviste en tension
II. Les éléments constitutifs de la coutume : comment un fait peut-il se transformer en droit ?
III. Lʼévolution de la coutume : les paradoxes d’une source à la fois dynamique et stabilisatrice
Chapitre VIII - Les traités
I. La définition et la validité des traités : l’accord, une construction ?
II. Les conditions de naissance, d’extinction ou de suspension des obligations conventionnelles : un régime objectif ?
III. Le principe de relativité des traités et ses limites
Chapitre IX - Les autres sources du droit international
I. Les engagements unilatéraux : une source autonome ?
II. Les actes des organisations internationales : du droit dérivé ?
III. Les « principes généraux de droit » : une source autonome ?
IV. La jurisprudence et la doctrine : des « moyens auxiliaires de détermination du droit » ?
Troisième partie - La mise en oeuvre du droit international
Chapitre X - Le droit international et la guerre
I. La portée de l’interdiction du recours à la force : jus contra bellum ou jus ad bellum ?
II. La légitime défense, un « droit naturel » ?
III. Le droit des conflits armés (jus in bello) : peut-on humaniser la guerre ?
Chapitre XI - La responsabilité internationale
I. Les difficultés liées à l’attribution du comportement à un Etat
II. La reconnaissance de « circonstances excluant l’illicéité » : le primat du politique ?
III. La mise en oeuvre aléatoire de la responsabilité internationale
IV. La responsabilité limitée des organisations internationales.
Chapitre XII - Le règlement pacifique des différends
I. Un principe juridique autonome ?
II. Un droit souverain : un libre choix entre les moyens pacifiques de règlement ?
III. Une limitation par le droit ? La Cour internationale de Justice comme juridiction universelle
IV. Le développement des modes de règlement et des domaines du droit international : vers une fragmentation du droit international ?
Liste des cartes et des illustrations
Bibliographie sélective