Cet ouvrage adopte une approche multidisciplinaire pour étudier les complémentarités entre les institutions d’enseignement et de recherche de l’enseignement supérieur. Il propose également des pistes pour les cultiver et les développer. Read More
Tous les acteurs éducatifs sont, plus que jamais, attentifs aux développements de la société de la connaissance afin, notamment, que les fruits d’une croissance économique, construite sur de nouvelles bases, contribuent principalement à l’évolution de la société. Le développement de synergies entre les institutions d’enseignement et de recherche devrait permettre de dépasser les frontières traditionnelles entre degrés et niveaux d’enseignement et ainsi amplifier des complémentarités au bénéfice des étudiants, des chercheurs et des enseignants. Cet ouvrage se consacre à l’analyse et au développement de ces complémentarités.
Multidisciplinaire, avec des auteurs provenant de la sphère européenne et des deux types d’enseignement supérieur, hautes écoles et Université libre de Bruxelles, il aborde sous plusieurs angles d’analyse les nombreuses facettes du nouveau paradigme de l’enseignement supérieur. Ces auteurs traitent de la politique éducative volontariste menée par l’Union européenne et des caractéristiques des nouvelles pratiques de l’enseignement supérieur basées principalement sur les concepts de multidisciplinarité et d’innovation. L’ouvrage analyse les mutations qui ont construit notre système binaire d’enseignement supérieur, les difficultés du parcours des étudiants dans ce système complexe ainsi que les nouvelles conditions de leur mobilité, les passerelles entre les diverses filières d’enseignement mises en place depuis les décrets de 1994 et 1995. Cet ouvrage apporte non seulement une analyse critique mais également des propositions concrètes.
De cette analyse, il ressort qu’une des nouvelles missions essentielles de l’enseignement supérieur sera d’empêcher la mise en place d’une société duale, notamment dans le développement de la région métropolitaine de Bruxelles où coexistent des personnes à haute et moindre qualification. L’ouvrage, à cet égard, propose plusieurs pistes de réflexion volontaristes pour inscrire l’université et les hautes écoles comme acteurs majeurs du progrès culturel, humain et social.