En décembre 1918, les troupes belges franchissent la frontière allemande et s'installent sur la rive gauche du Rhin. Elles y resteront plus de dix ans. Pour la première fois, la Belgique endosse le rôle d’occupant. Ce livre décrit cette expérience d’occupation inversée, dans ses dimensions politiques, militaires, sociales et culturelle. Read More
Pour la première fois de son histoire, la Belgique endosse le rôle d'occupant. En décembre 1918, ses troupes franchissent la frontière allemande et s’installent sur la rive gauche du Rhin, de Clèves à Aix-la-Chapelle. Elles y resteront plus de dix ans.
Occultée de la mémoire collective, cette expérience d’occupation inversée, jusqu’ici étudiée sous des angles particuliers, fait dans ce livre l’objet d’une approche globale qui combine les dimensions politiques et militaires, sociales et culturelles.
Résultat d’une enquête minutieuse menée dans les archives belges et étrangères, cet ouvrage revient sur une cohabitation plurielle et complexe entre Belges et Allemands. Le récit s’attarde sur les stratégies de pouvoir, de résistance et de rapprochement mises en œuvre. Il fait entendre les voix souvent discordantes des civils et des militaires, donnant la parole aux petits et aux grands. En toile de fond, il suit l’évolution des mentalités, en Belgique et en Allemagne occupée, au cours de la décennie suivant la fin de la Grande Guerre.
Introduction
Chapitre I – Le temps de la pénétration (décembre 1918-janvier 1920). Vers une entrée en paix ?
Chapitre II – Le temps du face à face (1920-mi-1921). Vers une cohabitation pacifique ?
Chapitre III – La tension monte (mi-1921-1922). La justice militaire sous la loupe
Chapitre IV – Le temps de la confrontation (1923-mi-1924). Incidences du Ruhrkampf sur la rive gauche
Chapitre V – Le temps de la détente (mi-1924-1930). Vers une normalisation des rapports ?
Conclusion