Pour la première fois, des chercheurs analysent en profondeur les impacts culturels, scientifiques, sociaux et économiques des institutions scientifiques fédérales de Belgique. Read More
L’Institut royal météorologique, le Musée royal d’Afrique centrale, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, la Bibliothèque royale de Belgique sont quelques-uns des dix Établissements relevant de la Politique scientifique fédérale (BELSPO). Comme les autres institutions publiques, les Établissements scientifiques fédéraux sont souvent décrits comme des gouffres financiers. Le professeur Capron démontre au contraire qu’ils rapportent bien plus à la collectivité qu’ils ne lui coûtent.
Quels que soient les indicateurs qualitatifs retenus (insertion dans les réseaux de recherche, attractivité auprès du grand public, impact touristique, nombre et impact des publications scientifiques ou encore rôle pédagogique), nos Institutions scientifiques fédérales apparaissent au fil de ces lignes comme des acteurs aussi performants qu’incontournables.
En termes monétaires, l’étude montre que les dix Établissements scientifiques fédéraux relevant de BELSPO « génèrent, directement ou indirectement, une production de 266 millions d’euros en Belgique et l’emploi de 4 000 personnes, dont environ 2 400 personnes directement employées intra-muros ». Un euro de services produits par les Établissements « donne lieu, en moyenne, à la production d’un peu plus d’un euro de produits et services additionnels dans le reste de l’économie belge ». Autre apport majeur des recherches publiées dans cet ouvrage, le calcul du « multiplicateur » des contrats de l’Agence spatiale européenne (ESA) : il atteint 1,4 et les programmes spatiaux de la Politique scientifique fédérale ont directement généré, dans notre pays, entre 1 300 et 1 800 emplois industriels et scientifiques.
Les résultats présentés dans cet ouvrage montrent la performance d’un système – la Politique scientifique fédérale et ses composantes - dont les principaux facteurs de succès sont, à côté de l’excellence qui caractérise ses collaborateurs : la situation à l’échelon fédéral, la stabilité, la mutualisation d’un certain nombre de ressources (services d’appui...) et la recherche constante de synergies entre les entités (centres d’excellence thématiques...).