Cet ouvrage examine non seulement les acquis institutionnels de l’Europe sociale, mais aussi ses faiblesses en les corrélant avec les difficultés rencontrées par le processus d’intégration européenne. Lire la suite
L’Europe sociale, même si la question de ses limites est très controversée au début du XXe siècle, n’en est pas moins une réalité. Et c’est cette réalité que cet ouvrage s’attache à décrire, en présentant les acquis institutionnels de l’Europe sociale aux niveaux national et communautaire.
Cependant, la crise sociale de 1993-1994 – et sa conséquence la plus visible : l’aggravation du chômage – amène à s’interroger aussi sur les liens entre les faiblesses actuelles de l’Europe sociale et les importantes difficultés que le processus d’intégration européenne a lui-même rencontrées récemment. Reflétant le débat actuellement en cours dans l’opinion et au sein des institutions communautaires, plusieurs approches analytiques de l’Europe sociale sont présentées dans ce livre ainsi que différents scénarios possibles pour l’avenir.
Issu d’un travail collectif de recherche promu par l’Institut d’Études européennes de l’Université libre de Bruxelles, cet ouvrage apporte une contribution originale aux thèmes centraux de l’actualité sociale communautaire :
l’Europe sociale après le traité de Maastricht : les aspects politiques et juridiques ;
la politique sociale appréhendée à travers les mécanismes institutionnels mis en œuvre par la Commission et le Parlement européen ;
le dialogue social et les relations socio-professionnelles au niveau supranational ;
les acteurs sociaux organisés : la Confédération européenne des syndicats et l’Union des confédérations de l’industrie et des employeurs d’Europe ;
la dimension théorique de la problématique de l’Europe sociale : par une remise en question tant des modèles nationaux d’État-providence que de l’approche fonctionnaliste de l’intégration.