Rendre le vivant politique - EUB

Rendre le vivant politique


Première édition

Présent dans toute politique environnementale et pourtant s'en distinguant précisément parce qu’il n’est pas ce qui nous entoure mais ce qui existe pour et par lui-même, le vivant ne se laisse pas enfermer par les humains – pas si facilement, dirait-on avec nuance – et c’est cet acte de résistance qui le rend politique. Lire la suite

Dans un monde entré dans l'ère anthropocène, où il serait facile d’adopter des politiques environnementales centrées sur l’humain, l’enjeu de ce livre est d’interroger la portée ontologique de l’agentivité, de l’hybridité et des lieux du vivant de deux manières : à travers la théorie et des cas concrets de politiques du vivant.

Les contributions emmènent les lecteurs dans un voyage où les imaginaires du vivant se construisent ou sont à construire. Faisant dialoguer philosophie et sciences sociales, l’ouvrage s’inscrit dans le tournant du vivant et entend y apporter des leçons tirées des terrains de recherche et des réflexions critiques.


Livre broché - En français 26,00 € - À paraître
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Spécifications


Éditeur
Éditions de l'Université de Bruxelles
Auteur
Krystel Wanneau, Éric Fabri, Virginie Arantes,
Contributions de
Virginie Arantes, Philippe Caumières, Emmanuel Charreau, Éric Fabri, Marc-Antoine Sabaté, Krystel Wanneau,
Collection
Collection MSH
ISSN
27365956
Langue
français
Date de première publication du titre
09 janvier 2025
Type d'ouvrage
Monographie

Livre broché


Date de publication
08 janvier 2025
ISBN-13
978-2-8004-1889-6
Ampleur
Nombre absolu de pages : 130
Code interne
1889
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Sommaire


Remerciements

Introduction
Virginie Arantes, Krystel Wanneau et Eric Fabri

Partie I - Perspectives philosophiques

Ontologie naturaliste et propriété : au-delà du vivant comme « appropriandum »
Eric Fabri
   Introduction
   Nature, maîtrise et propriété
   Les racines d'une convergence moderne : Filmer et Locke
   Au-delà de l'ontologie naturaliste et du projet de maîtrise
   Conclusion

Rendre le vivant politique ou revivifier la politique ?
Philippe Caumières
   Introduction
   La biopolitique reconnue et mise en question
   Raisons de la déconstruction et conséquences pratiques
   Revivifier la politique
   Conclusion

Partie II - Apports de la sociologie de la traduction

Les écosystèmes face aux catastrophes naturelles : « solution » malgré eux
Krystel Wanneau
   Introduction
   Cartographie des porte-parole de la réduction des risques
      Les porte-parole historiques des savoirs sur les catastrophes naturelles
      L'arrivée de porte-parole de la conservation avec le tsunami en 2004
   Effets de la circulation des savoirs de l'Eco-DRR
      Un recours à la science dans l'expertise du PNUE
      Au Japon, un enchevêtrement des écosystèmes avec les savoirs d'ingénierie dans les                        infrastructures vertes
      Aux Nations unies, la consécration des solutions fondées sur la nature
   Discussion : l’agir politique des écosystèmes face aux catastrophes
   Conclusion

Quand le Parti devient la voix du vivant : parcs nationaux et civilisation écologique en Chine
Virginie Arantes
   Introduction
   Les parcs nationaux en Chine
   Gouvernance des parcs, vivants indésirables
   Quand la classe dominante s’érige en porte-parole du vivant
   Conclusion : du vivant pour l’humain au vivant pour le vivant

Partie III - Trois thèses pour un (autre) devenir

Prendre conscience ne suffit pas : la constitution des sujets politiques à l’épreuve de l’Anthropocène
Emmanuel Charreau et Marc-Antoine Sabaté
   Introduction
   Face à l’urgence, une éternelle inconscience ?
      L’inconscience écologique comme alibi antidémocratique
      Interroger le « nous » de la prise de conscience
   De l’inconscience moderne à l’histoire des modes de politisation de l’écologie
      Historiciser la question écologique
      L’histoire longue des réflexivités environnementales
   Ouverture : trois thèses sur la démocratisation de l’Anthropocène
      Première thèse : un interlude plutôt qu’une longue nuit d’inconscience écologique
      Deuxième thèse : l’Anthropocène comme champ de bataille théorique et politique
      Troisième thèse : la nécessité d’hériter de la modernité, pour le meilleur et pour le pire

Bibliographie indicative

Personalia