Ce livre est le premier tome d’une étude dédiée aux configurations spatiales de l’économie, de l’échelle de la Belgique à celle de la mondialisation, en passant par celle de l’Europe. Lire la suite
Les sociétés se reproduisent et se transforment sous l’effet des rapports que les hommes et les groupes sociaux nouent entre eux dans la sphère de la production. Mais ces rapports émergent, se stabilisent, se redéploient sur la base et sous la contrainte de conditions concrètes, héritées du passé et géographiquement différenciées. La mise en jeu des forces productives, les logiques sous-jacentes aux stratégies individuelles des acteurs économiques s’inscrivent dans les espaces et produisent les espaces. Les configurations spatiales de l’économie rendent compte de la dynamique historique des articulations, aux différentes échelles, des divers modes de production.
C’est dans une telle perspective que le présent ouvrage analyse la mise en place, la reproduction et la transformation des écarts de développement dans le monde et les structures spatiales de l’économie qui en résultent, de l’échelle de la Belgique à celle de la mondialisation, en passant par celle de l’Europe. Il examine la nature et l’orientation des flux auxquels elles donnent naissance, dans une économie dont la maîtrise des régulations échappe de plus en plus aux échelles nationales et aux structures étatiques.
À l’opposé des démarches modélisantes d’inspiration néoclassique ou des considérations factuelles de la géographie monographique ou béhavioriste, l’ouvrage propose une méthodologie pour comprendre l’espace global.
Compte rendu