Publié à l’occasion du trentième anniversaire des collections de l’Institut d’Études européennes de l’Université libre de Bruxelles, cet ouvrage vise à faire un bilan des relations de l’Union européenne avec le Monde, après la signature du traité d’Amsterdam. Lire la suite
Cette étude est due à des chercheurs des universités de Bruxelles, Gand et Liège, unis dans un programme commun sur l’intégration européenne, piloté par l’Université de Liège.
Après une évaluation d’ensemble des apports institutionnels du traité d’Amsterdam, l’ouvrage aborde des questions concernant soit le domaine classique des relations extérieures des Communautés, soit les actions menées dans les secteurs des « piliers » intergouvernementaux. Ainsi, la controverse relative à l’existence de la personnalité juridique internationale de l’Union européenne fait-elle l’objet d’une étude nuancée. L’examen de la procédure de conclusion des accords internationaux permet notamment de constater que le traité d’Amsterdam a plutôt diminué qu’augmenté les pouvoirs du Parlement européen. Une réflexion originale est menée sur les rapports entre le nouveau mécanisme de coopération renforcée et les compétences externes de la Communauté européenne. Les grandes questions que pose actuellement la circulation des personnes, notamment l’intégration de l’acquis de Schengen dans le traité sur l’Union européenne, les contrôles aux frontières internes et externes de l’Union et la gestion des flux migratoires, font l’objet d’une analyse approfondie. L’échec du traité d’Amsterdam en ce qui concerne la redéfinition de la politique commerciale commune est mis en lumière. Des solutions sont envisagées pour résoudre les problèmes que posent les relations extérieures de la Communauté européenne dans le domaine de l’union économique et monétaire. Les avancées et les lacunes de la politique étrangère et de sécurité commune sont mises en évidence à propos du processus de paix au Proche-Orient. La politique étrangère et de sécurité commune est aussi analysée sous l’angle des difficultés institutionnelles liées à son financement, particulièrement en ce qui concerne le rôle du Parlement européen. L’ouvrage se termine par l’examen de l’effet sur les relations extérieures de la révision du troisième pilier du traité sur l’Union européenne.