Aux origines de la Révolution américaine : John Adams - EUB
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Aux origines de la Révolution américaine : John Adams

La passion de la distinction
Première édition

La diplomatie remplit une mission déterminante de légitimation au service du pouvoir : voilà une déclaration qui ferait sourire plus d’un de nos contemporains... Lire la suite

L’histoire de la diplomatie entre les Pays-Bas et les États du Saint Empire témoigne de l’existence d’un discours idéologique adapté aux circonstances, principalement en temps de troubles. De volumineuses correspondances diplomatiques s’échangent au 16e siècle entre Madrid, Bruxelles et les princes territoriaux des Allemagnes, ce « triangle diplomatique » dont les fondements sont définis et les acteurs passés en revue. Les « lettres de courtoisie » visent à préserver les rapports de bon voisinage, de même que les échanges de nouvelles, d’une importance primordiale à cette époque de grande insécurité. Quant aux intercessions princières pour des sujets mécontents, autre exemple de la diplomatie au jour le jour, elles renvoient à des litiges commerciaux ou financiers susceptibles de nuire à l’entente mutuelle et d’entamer la prospérité générale.

Les questions d’ordre militaire que soulève le recrutement de troupes de mercenaires sous les ordres de pensionnaires royaux figurent aussi parmi les grands leitmotiv des correspondances entre les Pays-Bas espagnols et le Saint Empire. Les interactions du Roi catholique Philippe II et de ses représentants à Bruxelles avec les princes allemands les plus influents, catholiques et protestants, sont étudiées devant la toile de fond de la confessionnalisation à l’échelle européenne.

La Révolte des Pays-Bas a évidemment laissé de nombreuses traces dans les courriers diplomatiques, de la crise iconoclaste de l’été 1566 à l’échec des pourparlers de Cologne de 1579, en passant par l’exécution d’Egmont et de Hornes, les affrontements armés entre le duc d’Albe et Guillaume d’Orange ou la lutte contre les Gueux de mer. Dans ce contexte d’exception, la diplomatie sert encore davantage que dans ses formes quotidiennes les intérêts du pouvoir monarchique.


Livre broché - En français 22,19 €
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Spécifications


Éditeur
Éditions de l'Université de Bruxelles
Auteur
Jean-Paul Goffinon,
Avant-propos de
Guy Haarscher,
Langue
français
Site web ressource
Digithèque de l'ULB
Catégorie (éditeur)
> Philosophie
Catégorie (éditeur)
> Science politique
BISAC Subject Heading
PHI019000 PHILOSOPHY / Political
Code publique Onix
06 Professionnel et académique
CLIL (Version 2013-2019 )
4127 Philosophie éthique et politique
Subject Scheme Identifier Code
Classification thématique Thema: Philosophie sociale et politique

Livre broché


Date de publication
11 septembre 2017
ISBN-13
978-2-8004-1622-9
Ampleur
Nombre de pages de contenu principal : 464
Code interne
1622
Format
110 x 180 x 22 cm
Poids
307 grammes
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Sommaire


 

INTRODUCTION
I. Une construction originale, un succès indéniable
II. Une expérience d'intégration confrontée à une crise de croissance et de confiance
III. Un système politique sous contraintes
IV. Les écueils d’une analyse politologique de l’Union européenne
PREMIÈRE PARTIE – LE CONTEXTE DU FONCTIONNEMENT DE L’UNION
CHAPITRE I – Un régime politique forgé par l’histoire
I. Les motivations de l’intégration européenne : retour sur une idée ancienne
   1. La paix
   2. La prospérité
   3. L’Europe
II. Une chronologie raisonnée de l’intégration européenne
   1. 1946-1958 : de l’ambition fédérale à l’intégration économique
   2. 1958-1966 : des débuts triomphants
   3. 1966-1974 : le retour de l’intergouvernemental
   4. 1974-1986 : l’Europe à la recherche d’un second souffle
   5. 1986-1995 : l’approfondissement de l’intégration européenne
   6. 1996-2009 : de l’unification du continent au traité de Lisbonne
   7. 2009-2017 : l’Union européenne face aux crises
       a. La crise économique et financière
       b. La crise politique
       c. La crise migratoire
CHAPITRE II – Les approches théoriques de l’intégration européenne
I. Les méta-théories de l’intégration : néo-fonctionnalisme, intergouvernementalisme et
   fédéralisme
   1. Le néo-fonctionnalisme
   2. L’intergouvernementalisme
   3. Le fédéralisme
   4. Les grandes théories de l’intégration européenne après Maastricht
II. Une normalisation des études européennes
   1. Les néo-institutionnalismes et l’étude de l’UE
   2. Les approches sociologiques de l’intégration européenne
   3. Le tournant constructiviste des études européennes
   4. Les approches en termes de gouvernance
   5. Les autres approches : la sociologie des relations internationales et
       le nouveau régionalisme
III. L’européanisation
   1. Un vaste courant dans les études européennes
   2. Quatre conceptualisations de l’européanisation
   3. L’européanisation et les débats théoriques
   4. Les développements récents
   5. L’européanisation et l’analyse du fonctionnement de l’UE
IV. Comment théoriser le système institutionnel de l’Union ?
DEUXIÈME PARTIE – LES ACTEURS INSTITUTIONNELS ET NON INSTITUTIONNELS
DE L’UNION
CHAPITRE III – Le pouvoir exécutif
I. Le Conseil européen : l’impulsion
   1. Le rôle du Conseil européen
   2. La composition du Conseil européen
   3. Les activités du Conseil européen
II. La Commission européenne, un acteur central malgré tout?
   1. La composition de la Commission
       a. Le collège des commissaires : la Commission comme organe politique
       b. La Commission comme organe administratif
   2. Les compétences de la Commission
   3. Le fonctionnement de la Commission
   4. La nature incertaine de la Commission : gouvernement, secrétariat ou agence?
   5. La crise de croissance de la Commission et le problème de la segmentation
CHAPITRE IV – Le pouvoir législatif
I. Le Conseil de l’Union : entre logique communautaire et logique intergouvernementale
   1. L’organisation du Conseil
       a. La présidence du Conseil
       b. Le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité
       c. Les formations du Conseil
       d. Le Secrétariat général
       e. Le COREPER et les comités spéciaux
       f. Les groupes et les organes de la « comitologie »
   2. Les pouvoirs du Conseil
   3. Les activités du Conseil
   4. La prise de décision : modalités de vote et pondération des voix
II. Le Parlement européen : du décorum à la codécision
   1. La composition du Parlement européen
       a. Les députés européens
       b. Les groupes politiques
       c. Les partis européens
       d. Les commissions parlementaires
       e. Les délégations interparlementaires
       f. Les organes hiérarchiques de l’assemblée
   2. Les fonctions et les pouvoirs du Parlement européen
   3. Le PE et la nouvelle procédure des Spitzenkandidaten pour la sélection du président de la
       Commission
   4. La nature du Parlement européen : vrai parlement ou assemblée internationale?
CHAPITRE V – Les organes de contrôle
I. La Cour de justice de l’Union européenne
   1. Composition et pouvoirs
   2. Le rôle de la Cour dans l’intégration européenne
       a. Un tour d’horizon de l’intégration juridique européenne
       b. Un gouvernement des juges?
II. La Cour des comptes
III. Le médiateur européen
IV. L’Office de lutte anti-fraude (OLAF)
V. Conclusion
CHAPITRE VI – Les autres organes du processus décisionnel européen
I. Les instances de consultation
   1. Le Comité économique et social
   2. Le Comité des régions
II. Les organes financiers
   1. La Banque européenne d’investissement
   2. La Banque centrale européenne
III. Les agences de l’Union
IV. Les parlements nationaux et l’intégration européenne
   1. Le développement des moyens d’information unilatérale des parlements nationaux
   2. La coopération parlementaire bilatérale entre chambres nationales et Parlement européen
   3. La Conférence des présidents des parlements
   4. La Conférence des parlements
   5. La COSAC
   6. Le mécanisme d’alerte précoce
   7. Les parlements nationaux et la réforme des traités
V. Les acteurs non institutionnels dans l’Union
TROISIÈME PARTIE – LA FABRIQUE DES POLITIQUES DE L’UNION
CHAPITRE VII – Les compétences et la décision dans l’Union
I. Les compétences de l’Union
   1. Une répartition des compétences historiquement confuse
   2. Les compétences de l’Union après le traité de Lisbonne
   3. Une intégration différenciée croissante
II. Les procédures de décision dans l’Union
   1. La procédure législative ordinaire
   2. Les procédures législatives spéciales
       a. La procédure de consultation
       b. La procédure d’approbation
   3. La procédure budgétaire
       a. Le cadre financier pluriannuel
       b. La procédure budgétaire annuelle
   4. La méthode ouverte de coordination et les coopérations renforcées
       a. La méthode ouverte de coordination
       b. Les coopérations renforcées
III. Conclusion
CHAPITRE VIII – Les modèles de la décision dans l’Union
I. La pluralité des logiques de la décision
   1. La méthode communautaire
   2. La coopération intergouvernementale
   3. La coordination ouverte
   4. La régulation centralisée
   5. La coopération renforcée
II. Deux traits distinctifs de la décision dans l’Union
   1. La segmentation de la fabrique des politiques européennes
   2. De la « cooptation » au dialogue civil européen : l’omniprésence des représentants
       d’intérêts
CHAPITRE IX – Une analyse en termes de réseaux de politiques publiques
I. L’analyse séquentielle des politiques publiques
II. Les communautés et les réseaux d’acteurs
   1. Les communautés de politique publique
   2. Les réseaux de politique publique
   3. Les réseaux thématiques
III. L’émergence du consensus dans un réseau : les coalitions de cause
IV. Le processus décisionnel de l’Union : entre ouverture et conservatisme
   1. Une mise à l’agenda ouverte et incertaine
   2. Trois spécificités de l’agenda européen
       a. Des agendas systémique et institutionnels très larges
       b. Des institutions fragmentées
       c. Un territoire fragmenté
   3. Une « formulation » des politiques très conservatrice
V. Conclusion
CONCLUSION
I. Un système politique qui rencontre des difficultés structurelles de légitimation
II. L’Union européenne et la souveraineté
III. L’influence préservée des Etats dans l’Union
IV. L’Union européenne : un concept durablement ambigu et ambivalent
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES ENCADRÉS, DES FIGURES ET DES TABLEAUX
       Encadrés
       Figures
       Tableaux
LISTE DES ABRÉVIATIONS, ACRONYMES ET SIGLES

Extrait


Introduction