L'ouvrage entend porter un regard renouvelé sur l'ameublement des demeures, en interrogeant la qualité artistique et technique des objets, mais aussi leurs significations sociales et culturelles. Lire la suite
Expositions, nouvelles présentations muséographiques, colloques internationaux, programmes de recherche, travaux universitaires, publications : les arts du décor connaissent ces dernières années un vaste regain d’intérêt. Le présent volume répond à une actualité. Autour d’une réflexion commune, professeurs des universités et jeunes chercheurs, conservateurs, spécialistes des arts décoratifs, de peinture, d’architecture, de littérature et d’histoire du genre font le point sur les mutations épistémologiques récentes et ouvrent la discussion.
Loin d’être un amas désaccordé de bibelots, les intérieurs du XVIIIe siècle proposent un système unitaire cohérent, où arts manufacturés et beaux-arts cohabitent. Quels liens ces artefacts de nature et de statut hétérogènes entretiennent-ils entre eux et avec leur environnement ? Comment le principe d’harmonie fonctionne-t-il et s’adapte-t-il à la variété des aménagements et à la succession rapide des goûts ? Quel écart existe-t-il entre ce que les traités et la critique esthétique du temps préconisent et ce qu’attendent les commanditaires et les acheteurs ? Telles sont les questions que soulèvent les auteurs du recueil, à partir d’exemples célèbres ou méconnus de décors réalisés en France, en Grande-Bretagne, en Italie et en Suisse, entre la fin du XVIIe siècle et le début du XIXe siècle.
Compte rendu