La sécularisation des œuvres d'art dans le Brabant (1773-1842). L
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La sécularisation des œuvres d'art dans le Brabant (1773-1842). La création du musée de Bruxelles


Première édition

Comment et pourquoi les œuvres conçues pour un édifice de culte ont-elles été transférées dans un musée, établissement réservé à la culture ? Par quels cheminements et sous quels statuts sont-elles passées de l’Église à l’État ? Quel est l’impact de cette sécularisation sur l’œuvre d’art ? Lire la suite

L’homme de la fin du XXe siècle est accoutumé à contempler des tableaux anciens à iconographie religieuse dans les musées. L’œuvre y est cependant totalement affranchie du contexte originel pour lequel elle avait été créée.

Christophe Loir analyse, à partir d’un important dépouillement d’archives anciennes, le phénomène de sécularisation des œuvres d’art dans le Brabant à travers les périodes autrichienne, française, hollandaise et le début du Royaume de Belgique. Ce brassage chronologique permet pour la première fois de comprendre dans une vision globale divers événements tels la suppression de l’ordre des Jésuites et des couvents "inutiles", les conquêtes artistiques des Français dans les Pays-Bas, la vente des biens nationaux, la redécouverte des primitifs flamands, la restitution par Paris de nombreux chefs-d’œuvre de l’école flamande en 1815 et surtout la création du musée de Bruxelles, noyau des actuels Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.

L’auteur étudie les implications politiques, économiques, artistiques et religieuses de la sécularisation entre 1773, année de la suppression des jésuites et 1842, année de la vente du musée de la ville de Bruxelles à l’État belge : les prémices sous la période autrichienne, les développements sous la période française ainsi que les prolongements sous la période hollandaise et le Royaume de Belgique. Dans chacune de ces périodes, sont successivement étudiés le mouvement de décontextualisation qui extrait l’œuvre de son contexte et le mouvement de recontextualisation partielle qui l’y replace sous un nouveau statut. Dans la dernière partie de l’ouvrage, l’auteur analyse les différentes attitudes inhérentes à la sécularisation : conserver, financer, transporter, inventorier, expertiser, sélectionner, muséaliser, restaurer, exposer, protéger, enrichir, légiférer, institutionnaliser et légitimer ; autant d’actions qui témoignent de la prise de conscience d’un patrimoine artistique.


Livre broché - En français 24,67 €
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Spécifications


Éditeur
Éditions de l'Université de Bruxelles
Auteur
Christophe Loir,
Revue
Études sur le XVIIIe siècle | n° 13
ISSN
07721358
Langue
français
Site web ressource
Digithèque de l'ULB
Catégorie (éditeur)
> Art(s) & Archéologie
Catégorie (éditeur)
> Histoire
BISAC Subject Heading
HIS037050 HISTORY / Modern / 18th Century
Code publique Onix
06 Professionnel et académique
CLIL (Version 2013-2019 )
3388 Les temps Modernes (<1799)
Subject Scheme Identifier Code
Classification thématique Thema: Histoire

Livre broché


Date de publication
15 septembre 2014
ISBN-13
978-2-8004-1569-7
Ampleur
Nombre de pages de contenu principal : 240
Code interne
1569
Format
160 x 240 x 13 cm
Poids
428 grammes
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Compte rendu

Source
Julia Beurq
https://www.monde-diplomatique.fr/2015/04/BEURQ/52
"Le 9 mai, en Moldavie, on célèbre à la fois la capitulation nazie face aux troupes soviétiques et la Journée de l'Europe."

Sommaire


Introduction
CHAPITRE I. – Nationalisme, légitimation politique et discours
Classer les théories du nationalisme
Le nationalisme comme instrument de légitimation politique
      Une définition particulière du nationalisme
      La formation du nationalisme selon Hermet
      Le « ressentiment » selon Greenfeld
      Réinterprétation et « protonationalisme » de Hobsbawm
      Une stratégie d’acteurs
          La conscription et la guerre
          Les mythes
          L’enseignement
          La langue
          L’histoire
      Actualisation de la théorie : la « triade relationnelle » de Brubaker
          La « spécificité » de l’Europe centrale et orientale
          La triade relationnelle de Brubaker
          L’« État nationalisant »
Une analyse critique de discours
Conclusion
CHAPITRE II – L’Empire des tsars, la Grande Roumanie, l’Union soviétique et
leurs projets nationaux
Avant la première guerre mondiale : entre le tsarisme et le nationalisme roumain
      La Bessarabie tsariste
      L’absence de nationalisme moldave
      Conclusion : les prémices d’une identité moldave particulière
La concurrence des projets nationaux de l’entre-deux-guerres
      La montée d’un mouvement social (et national) en Bessarabie
      La Bessarabie dans la Grande Roumanie
      La RASSM : l’objectif politique et la création du « moldovénisme »
      Conclusion : les difficultés d’une création nationale
La Moldavie soviétique et la création d’une identité nationale particulière
      La seconde guerre mondiale : entre « occupation(s) » et « libération(s) »
      Une république socialiste soviétique « comme les autres »
          Jusqu’à la mort de Staline : l’ancrage de l’identité soviétique
          Khrouchtchev et une Moldavie peu « remarquable »
          Brejnev et la moldavisation de la république
          Conclusion : une identité soviétique moldave particulière
Conclusion
CHAPITRE III. – Un État indépendant et nationalisant
La fin de l’Union soviétique et la renaissance nationale moldave
L’importance du moldovénisme pendant les premières années de l’indépendance
      La perte de cohésion du FPM et la guerre civile
      La modération après le conflit
      Le PDAM au pouvoir et ses mesures nationalisantes
      Conclusion : le choix politique du moldovénisme
Le moldovénisme du PCRM entre 2001 et 2009
      L’arrivée au pouvoir des communistes
      Les champions du moldovénisme
          Une langue « moldave » comme « langue d’État »
          Une histoire nationale « moldave »
          Moldovéniser la culture
Conclusion: le moldovénisme comme instrument politique ?
CHAPITRE IV. – La nation selon le président
La construction discursive de la nation moldave selon Vladimir Voronine
      Passé, présent, futur
          Un passé entre gloires, chaos et absences
          Le locus terribilis du présent
          Le locus amœnus de l’avenir
          Conclusion : la légitimation et la tension du présent
      Le « soi » et l’« autre »
          La « maison commune »
          Le cas de la Transnistrie
          L’« autre »
          Conclusion : un « soi » ambigu, un « autre » absent
      La seconde guerre mondiale : une construction discursive différente
          Le passé du « soldat soviétique »
          Un « soi » soviétique, un « autre » fasciste
          Conclusion : un discours aux vétérans
La construction discursive de la nation moldave selon Mihai Ghimpu
      Passé, présent, futur
          Un passé récent légitimant
          Un avenir européen menacé par la dictature
          Conclusion : un passé roumain, un avenir européen
      Le « soi » roumain et l’absence de l’« autre »
Conclusion : une nation évoluant selon les contextes
CHAPITRE V. – La nation selon les partis
« Révolution » et blocage politique
Le parti des communistes de République de Moldavie
      Le camp du bien
      Le « nous »
      Le camp du mal
      L’« autre »
      Conclusion
Alliance « Moldova Noastra »
      L’antidote de l’AMN contre les « mensonges » communistes
      Le discours général de l’AMN
Le parti libéral démocrate de Moldavie
Le parti libéral
Le parti démocrate de Moldavie
Conclusion
Conclusion
Une nation ad hoc
Après le PCRM
Bibliographie

Extrait


Introduction