Carine Fréville est titulaire d'une thèse de doctorat portant sur les représentations plurielles du traumatisme chez Marie Darrieussecq, Malika Mokeddem et Lorette Nobécourt (Centre d’études féminines et d’études de genre, Université Paris VIII, France) et enseigne actuellement à l’Université du Kent à Paris. Elle a publié des articles portant sur la spectralité et le deuil dans les œuvres de Marie Darrieussecq, sur la réécriture d’événements traumatiques et sur les problématiques d’identité et de genre chez Malika Mokeddem, et sur le rapport au maternel chez Lorette Nobécourt. Elle a co-édité avec le Dr Ana de Medeiros (Université du Kent, Royaume-Uni) un recueil d’articles intitulé Contemporary Women’s Representations of Wounded Bodies and Minds, portant sur des représentations féminines contemporaines de corps et d’esprits blessés dans la littérature et les films en langue française de l’extrême contemporain (années 2000-2010) dans l’International Journal of Francophone Studies (15/2, décembre 2012). Plus récemment, elle a publié Retours et réécritures nothombiennes de l’enfance et du Japon : du « choc fondateur » à la « nostalgie heureuse » (2018).
Muriel Andrin, et al.
De tout temps, la monstruosité des mères a suscité l’intérêt de la société. Déclenchant les débats éthiques, des déchaînements médiatiques, elle est aussi à l’origine d’un nombre impressionnant d’œuvres artistiques complexes. plus d'information